Femmes
16
Politiques modifiées
8
pratiques modifiées
11
Agendas
À l’échelle mondiale, les femmes représentent moins de 15 % des propriétaires fonciers.
Lorsqu’elles possèdent des terres, celles-ci sont généralement plus petites ou de moins bonne qualité. Cette situation doit changer.
D’après l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, si les femmes et les hommes avaient un accès égal aux ressources, y compris foncières, les rendements agricoles augmenteraient de près d’un tiers, et la faim toucherait 150 millions de personnes de moins. Cela s’explique en grande partie par les connaissances que détiennent des femmes, en particulier autochtones, qui enseignent et pratiquent l’agriculture durable, la protection de la biodiversité et la gestion des ressources.
Les droits fonciers des femmes permettent non seulement de bâtir des ménages prospères et résilients, mais créent aussi des communautés qui jouissent de meilleurs revenus, d’une meilleure nutrition infantile et d’un niveau scolaire plus élevé pour les filles, et qui utilisent les ressources naturelles de façon plus durable. Ce point est essentiel, puisque, selon ONU-Femmes, 23,5 % des femmes et des filles souffriront d’insécurité alimentaire d’ici à 2030 si la situation ne change pas.
Nous devons commencer par transférer le pouvoir de façon à ce qu’il soit plus favorable aux femmes.
Si les femmes agricultrices, salariées et entrepreneuses représentent pas moins d’un quart de la population mondiale, les normes culturelles exigent dans de nombreuses régions que les hommes contrôlent les principaux espaces sociaux et politiques, y compris le droit sur les terres.
Si 164 pays reconnaissent légalement ce droit, seuls 52 d’entre eux le garantissent dans la pratique.
Les pouvoirs publics doivent mieux faire. Ils doivent investir et garantir la représentation équitable et le leadership des femmes rurales et autochtones dans la gouvernance, la gestion, la restauration et les structures d’administration des terres, afin qu’elles puissent partager leurs expériences et faire valoir leurs revendications.
La sécurité des droits fonciers est essentielle à l’autonomisation des femmes au sein de leurs ménages et de leurs communautés, puisqu’elle améliore leur contribution et leur accès aux avantages sociaux, économiques et environnementaux qui résultent de la gestion et de la restauration des terres.
De l’échelle locale à l’échelle mondiale, les organisations dirigées par des femmes au sein de l’ILC sont activement engagées dans la formation au leadership et dans le mentorat, et unissent leurs forces pour bâtir des alliances authentiques et percutantes qui veillent à ne laisser aucune femme de côté.
Comment les membres de l'ILC travaillent ensemble sur les droits fonciers des femmes
Nos organisations populaires dirigées par des femmes
23
ORGANISATIONS
1.1M
Personnes représentées
21
Pays
Comment une femme a transformé sa communauté au Pérou
« Le statut des femmes a changé, les femmes vont désormais être égales aux hommes, voire les surpasser. » — Maribel Barrientos Najarro, trésorière communautaire, Santa Rosa de Huancapuquio
Rencontrer MaribelLa terre de mon mari
À la mort de son époux, Justine Epse Bel a aussi perdu ses terres. En tant que femme, elle n’avait aucun droit de succession sur les terres sur lesquelles elle vivait. De nombreuses autres femmes veuves ou non mariées du village de Log-dikit, au Cameroun, sont dans la même situation.
Rencontrer JustineLa liberté, la terre et une maison à soi
Parvati Luhar nous raconte son histoire dans le cadre du travail de NLC Nepal
Rencontrer ParvatiTRANSFORMATIVE LEADERSHIP FOR WOMEN’S LAND RIGHTS: A LEARNING JOURNEY
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